Intrapreneuriat, kezako ?

Intrapreneuriat

Le changement c’est maintenant. A condition que tu en sois acteur

 

 

Intrapreneuriat ? Brr, c’est quoi encore ce mot barbare ? C’est tout simplement une chance de laisser parler sa fibre entrepreneuriale avec la sécurité de l’emploi, d’être acteur du changement avec une prise de risque mesurée. Mener un projet innovant de bout en bout, dans son entreprise, sans perdre son statut. Aucun employeur sain d’esprit pour permettre ce genre de démarche ? Détrompez-vous ! Ce concept des années 70 que l’on doit à nos amis américains a fait des émules aux 4 coins du monde et la France n’a pas été épargnée.

 

 

Vinci, Alcatel-Lucent, Aéroports de Paris, Orange se sont prêtés à l’exercice. Ouverts aux étudiants, alternants ou salariés, l’objectif de l’intrapreneuriat est de donner vie à un projet innovant pouvant servir les intérêts de l’employeur. En plus d’être un redoutable levier de motivation, permettre aux employés de se pencher x% de leur temps sur la problématique de leur choix permet à l’employeur de découvrir des sources de revenus jusqu’alors inconnues, de créer plus de transversalité et surtout de susciter une culture d’innovation. L’intrapreneuriat ou de quoi faire un pied-de-nez à la routine qui ampute les entreprises de bons éléments, qui pousse les bons éléments à papillonner de boîtes en boîtes.

 

 

Intrapreneuriat made in France

Pour la petite histoire, La Poste a lancé en 2014 un concours pour les jeunes créateurs pour stimuler l’innovation, favoriser l’économie et la création d’emplois. A la clé, un dispositif de compétition pour accompagner les jeunes pousses : une enveloppe de 100.000€, des locaux et infrastructures à disposition, un coach pour la rédaction du business plan ou la recherche de partenaires et surtout du temps. Une aubaine qui ne court pas les rues, mais qui a le mérite d’exister. Depuis l’initiative a fait beaucoup d’émules dans les grandes entreprises.

 

 

Et quand bien même l’intrapreneuriat serait à des années-lumières de la culture de mon entreprise actuelle,
je n’ai certainement pas l’intention de baisser les bras.
Libre à moi, comme à vous, de provoquer le changement. Ça ne doit pas être si compliqué, il suffit d’ouvrir les yeux.
Avec un peu d’observation et la volonté d’apporter une solution à un problème, un employeur digne de ce nom saura se laisser fléchir.
Sinon, (y a plus qu’à postuler au sein du groupe “La Poste”), faut se lancer !
Mes idées, comme les vôtres, valent la peine d’être vécues, n’est-ce pas ?
Photo Rebbie Mapama
Rebbie Mapama
Chroniqueuse
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